dimanche 17 février 2013

L'Annesso

<L'Annesso>
Le restaurant L'Annesso est situé en plein coeur du centre-ville, tout près de l'ancien palais de justice, qui a été réhabilité en un hôtel de luxe 4 étoiles, le Radisson Blu. Ce restaurant qui a ouvert depuis moins d'un an, propose une cuisine française d'inspiration italienne.


Le jour où nous décidons d'y aller, le soleil est de la partie. J'espère qu'il sera aussi dans nos assiettes... ;-) A notre arrivée, nous sommes accueillis par un serveur qui nous installe à notre table et nous apporte la carte. 


Les plats de pâtes proposés à la carte nous font envie, les desserts aussi. Mais, on décide d'être raisonnables et de choisir "Il pranzo". Il pranzo c'est le menu proposé au déjeuner et comprenant deux formules : entrée-plat/plat-dessert pour 16,90 € ou entrée-plat-dessert pour 19,50 €. Nous choisissons la seconde.

En entrée, nous avons droit à un crumble de légumes au pistou avec un mélange de salades. Il est servi tiède, les légumes (aubergines, poivrons, tomates et oignon) sont fondants et le côté "granuleux" du crumble est très réussi. C'est vraiment très bon.

En plat de résistance, ce sont des conchiglioni à la concassée de tomate crémeuse et jambon cru. Les pâtes sont cuites al dente, la sauce est goûteuse, le jambon est tranché fin, il est très bon. Là encore, c'est très réussi. Même la petite baguette croustillante au goût de fromage posée négligemment sur le côté est délicieuse !

Pour le dessert, nous aurions dû avoir du tiramisu à la châtaigne et au whisky avec de la meringue, mais le dessert que l'on nous sert ne ressemble pas vraiment à du tiramisu...


Je goûte une cuillerée, une deuxième... Bof, ça ne m'emballe pas plus que ça et puis quand même ce n'est pas le dessert qui était indiqué sur la carte. J'appelle donc le serveur qui me dit qu'en effet, il n'y a plus de tiramisu à la châtaigne, mais qu'il pensait que nous en avions été prévenus. Il me propose de choisir un autre dessert à la carte, sans supplément. 

Je choisis donc un tiramisu, tant pis il ne sera pas à la châtaigne mais ce sera un tiramisu quand même. Eric, quant à  lui a déjà englouti sa crème à la fraise ! Je ne regrette pas mon choix, il est léger et onctueux, je me régale.


Et voilà une bonne adresse de plus ! Décidément, qu'est-ce qu'on mange bien à Nantes ;-)

Ma note

   

L'Anesso
1 Place Aristide Briand
44000 Nantes

samedi 16 février 2013

La fille de l'hiver - Eowyn Ivey

<La fille de l'hiver - Eowyn Ivey>

L'histoire
L'histoire commence en 1920. Mabel et Jack ont décidé de quitter la Pennsylvanie pour s'installer en Alaska. Ils veulent oublier l'enfant qu'ils ont perdu et se reconstruire une nouvelle vie. Cette tragédie, au lieu de les rapprocher, les a éloignés l'un de l'autre. Pourtant, un soir d'hiver, emportés par une sorte d'euphorie, ils décident de faire un bonhomme de neige qui prend peu à peu les traits d'une petite fille. Le lendemain, le bonhomme de neige a fondu mais des traces de pas d'enfant partent en direction de la forêt. Et peu de temps après, une petite fille apparaît près de leur cabane. La fillette, une petite sauvageonne farouche et solitaire qu'ils vont devoir apprivoiser, va bouleverser leur vie. 

Mon avis 
Inspiré d'un conte russe, ce roman d'Eowyn Ivey, mélange avec une certaine habileté réalité et fiction, joie et mélancolie. L'histoire est racontée de manière simple, elle est rythmée par les saisons notamment l'hiver et le printemps. C'est avec passion que l'auteur décrit les paysages de l'Alaska qu'elle connaît bien puisqu'elle a grandi là-bas et y vit encore aujourd'hui. Les personnages sont vrais, leurs sentiments sont sincères. C'est un livre émouvant, plein de tendresse et de poésie qui procure une belle sensation de dépaysement et un doux moment de lecture.

Mes citations préférées
"L'âge venant, je me rends compte que la vie est souvent plus fantastique et plus cruelle que tout ce à quoi nous croyions enfants, et qu'il n'y a sans doute pas de mal à trouver de la magie parmi les arbres."

Quelques extraits
"Un renard roux fila au milieu des arbres abattus. Il disparut une minute et reparut plus près de la forêt, sa longue queue en panache flottant derrière lui à ras de terre. Puis il se figea. L'espace d'un instant, leurs regards se croisèrent, et là, dans les fentes de ses iris dorés, Jack contempla toute la sauvagerie de l'Alaska. A croire qu'il regardait la nature les yeux dans les yeux."
"L'enfant se tenait à quelques pas, tout près. Debout sur la neige, les bras le long du corps, l'ombre d'un sourire se dessinant sur ses lèvres pâles. De la fourrure blanche ourlait le bas de son manteau et le haut de ses bottes en cuir. Son visage s'encadrait dans le brun velouté d'une toque de martre, et elle portait l'écharpe et les moufles en tricot bleu de Mabel. Des pieds à la tête, elle était pailletée de cristal de glace, à croire qu'elle venait de traverser une tempête de neige ou une pluie d'étoiles."
"Le seul véritable désir qui la tenaillait, au fond, par-delà toute vanité, toute frivolité, c'était de la toucher, de caresser sa joue, de la tenir dans ses bras et de respirer son parfum de la montagne. Pourtant elle se contenait de recueillir ses sourires, et chaque matin, se postait à la fenêtre, en espérant qu'un jour viendrait où ses souhaits se réaliseraient."
"Mabel ne pouvait s'empêcher, chaque fois qu'elle pensait à l'enfant, de se rappeler le soir où ils l'avaient modelée dans la neige. Jack avait sculpté ses lèvres et ses yeux. Mabel lui avait donné des moufles et coloré la bouche en rouge. Cette nuit-là, une enfant leur était née, d'une poignée de glace et de neige, et de beaucoup d'amour."
"Il n'était pas du style à croire aux petites filles de contes de fées nées par magie d'une poignée de neige. N'empêche, Faïna était un être extraordinaire ; autant que les majestueuses chaînes de montagnes, la nature sauvage qui ne connaissait pas de limite, le ciel et la glace. Il était impossible de s'approcher trop près d'elle ou de deviner ses pensées. Ainsi en allait-il peut-être de tous les enfants."
"Au cours des six dernières années, les saisons avaient été pareilles à de grandes vagues qui leur amenaient, leur enlevaient, leur ramenaient leur enfant. Chaque printemps, Faïna partait pour la haute montagne où migrait le caribou et dont les crimes se couronnaient de neige éternelle. "
 
Ma note



mercredi 13 février 2013

B.A.Ba

<le B.A.Ba>
Le B.A.Ba est un restaurant situé à Nantes, sur l'île Beaulieu, à deux pas du centre commercial. J'ai proposé à mes filles d'aller y déjeuner ce mercredi midi. Elles ne savaient pas trop à quoi s'attendre mais, en général, pour les restos, elles font confiance à leur maman. De l'extérieur déjà, le lieu semble accueillant.


A l'entrée du restaurant, on peut prendre connaissance des différentes formules proposées (soupe, quiche) ainsi que du plat du jour (un plat unique proposé) et des desserts.


A peine avons-nous poussé la porte d'entrée que le chef nous accueille : "c'est la première fois que vous venez n'est-ce pas ?". Oh, oh ! c'est une clientèle d'habitués qui fréquente ce restaurant, c'est bon signe ça... ;-) Et le voilà qui nous explique le concept et nous présente les différentes formules. Il n'y a pas beaucoup de choix dans les entrées, le plat du jour est unique mais ça à l'air super bon.

La salle est toute petite et il n'y a pas beaucoup de tables. Mais il est déjà 13h et donc il n'y a pas trop de monde. La décoration intérieure est très colorée, c'est gai et chaleureux.


Le chef nous laisse le temps de réfléchir mais on se décide assez rapidement. Tout nous fait envie alors on prend 3 formules entrée-plat-dessert à 12,15 € ! Seul petit hic, le plateau est tout petit, on va avoir du mal à tout faire rentrer... Peut-être que les habitués sont plus raisonnables que nous... ;-)

Morgane choisit une entrée froide, c'est de la terrine au poisson. Elle est présentée dans un petit bocal en verre, c'est original et surtout c'est bien frais et vraiment très bon.

Laureen et moi, nous optons pour le potage à la courgette. Le chef ajoute une pointe de fromage aux herbes style boursin. Le potage est bien parfumé et très onctueux. Un régal ! 


Le plat du jour est un croustillant à la joue de boeuf servi avec des carottes. Le chef explique aux filles que c'est la même viande que pour le pot-au-feu, sauf qu'il l'a émietté, fait revenir avec des épices et des petits légumes puis il a enveloppé le tout dans une feuille de brick. Là encore, c'est très réussi.


Enfin, en dessert, les filles choisissent le cake au café agrémenté d'un chamalo. Le gâteau est bien moelleux. Morgane trouve que le cake n'a pas trop le goût de café. Mais, je pense que c'est mieux comme ça car si le goût avait été plus prononcé, elle l'aurait sans doute moins apprécié...


Quant à moi, je choisis des oeufs au lait et pralines roses. C'est bon, c'est léger, parfait pour terminer ce délicieux repas.


Le B.A.Ba est une super adresse. Il ne faudrait quand même pas trop que ça se sache si on veut pouvoir continuer à y trouver de la place... ;-) Plus sérieusement, je comprends que le chef ait réussi à fidéliser sa clientèle. Le lieu est sympa, l'accueil simple et chaleureux et la cuisine est délicieuse. Que demander de plus ?

Ma note


Le B.A.Ba
16 boulevard Georges Pompidou
44200 Nantes
https://sites.google.com/site/restobaba/

dimanche 10 février 2013

1Q84,Livre 2 - Haruki Murakami

<'1Q84,livre 2' - Haruki Murakami>

Mon avis
Trois mois après la lecture du livre 1, c'est avec un certain plaisir mêlé d'un peu d'appréhension que je me suis replongée dans l'univers si particulier d'1Q84. Appréhension rapidement dissipée car si la lecture du premier tome m'avait laissé un peu dubitative, ce second opus m'a davantage convaincue. 
Certes, le rythme est particulièrement lent et les répétitions sont nombreuses. Cependant, l'univers à la fois étrange et poétique de Murakami a quelque chose de fascinant. Par ailleurs, l'auteur excelle dans l'art de tenir son lecteur en haleine. J'ai donc hâte de découvrir le troisième et dernier livre, d'autant plus que je ne peux pas croire qu'Aomamé a pris la terrible décision de... Mais chut, je n'en dis pas plus... 

Mes citations préférées
"Le temps et la liberté, voilà ce que, grâce à l'argent, les hommes peuvent acheter de plus important."
« A partir d'un certain âge, la vie s'engage dans un processus de déperdition. L'une après l'autre, des choses qui vous sont précieuses s'échappent et vous glissent des mains."
"Ce dont les hommes ont besoin, c'est de quelque chose de beau, d'agréable, qui leur fait croire, au moins partiellement, que leur existence a du sens."
"La vie trépidante de la grande ville fait qu'on finit par ne regarder que ses pieds. On en oublie de regarder le ciel la nuit."

Quelques extraits
"Ces deux astres la perturbaient. Comme si, en déréglant subtilement l'équilibre gravitationnel de la Terre, ils allaient jusqu'à influer sur son propre corps. Ses règles n'avaient pas encore commencé, pourtant, elle se sentait bizarrement lourde et languissante. Sa peau était sèche, son pouls battait à un rythme peu naturel. Elle songea qu'elle devait essayer de ne plus penser aux lunes. Même si elle y était obligée."
"Pourquoi cette petite maigrelette de dix ans ne s'en va-t-elle toujours pas de mon cœur ? S'interrogeait Tengo. Une fois, après la classe, elle m'a serré la main. Elle n'a rien dit. Et c'est tout. Pourtant, c'était comme si Aomamé avait alors emporté une partie de lui." 
"Ils ont eu toutes sortes d'appellations, et dans de nombreux cas, ils n'ont pas eu de nom du tout. Ils étaient simplement là. Cette appellation de Little People n'est en somme qu'une commodité."
"C'est mon dernier travail, déclara-t-elle à voix basse en se regardant dans la glace. Quand je l'aurai mené à bien, je disparaîtrai. Hop, comme un fantôme. Aujourd'hui, je suis ici. Demain, je n'y serai plus. Dans quelques jours, j'aurai un autre nom, un autre visage."
"J'aimerais que vous m'ôtiez la vie, dit l'homme. Il est préférable que je ne vive plus en ce monde, pour différentes raisons. Je suis un être qu'il faut éliminer afin que l'équilibre du monde soit conservé."
"Il ne s'agit pas ici d'un monde parallèle. Il n'y aurait pas là-bas une année 1984, ici une année 1Q84 sous la forme d'une branche séparée, qui avanceraient comme des éléments juxtaposés. L'année 1984 n'existe plus nulle part. Pour toi comme pour moi, en termes de temporalité présente, il n'existe plus rien que cette année 1Q84."
"Il me semble impossible de vous sauver tous les deux en même temps, dans ce monde où nous sommes à présent, dans cette année 1Q84. Tu as deux possibilités. L'une est que tu meures et que Tengo reste en vie. L'autre est qu'il meure et que tu restes en vie. C'est l'une ou l'autre."
"Avant que l'espèce humaine ait acquis le feu, les outils, le langage, la lune avait constamment été l'alliée des hommes. Telle une lumière offerte par les dieux, elle éclairait périodiquement le monde des ténèbres et apaisait les terreurs des hommes."
"1Q84, tel est le nom que j'ai donné à ce monde. J'y suis entrée il y a six mois, et maintenant, je vais en sortir. Je n'y suis pas entrée intentionnellement, mais c'est intentionnellement que je vais en sortir. Tengo demeurera, quand je n'y serai plus."
 
Ma note


 

dimanche 3 février 2013

Crêperie Josselin

<Crêperie Josselin>
La crêperie Josselin est située dans le 14ème, quartier Montparnasse, tout près de la gare. Ce quartier, je le connais bien pour avoir travaillé tout près pendant quelques années et aussi parce que c'était "notre" quartier avec Eric, celui où l'on se baladait, où l'on allait au ciné, au resto, bref j'ai  plein de super souvenirs  de Montparnasse ;-)

Avant de reprendre le train pour Nantes, je propose à toute ma p'tite famille d'aller manger une crêpe chez Josselin. J'ai pas eu besoin d'insister beaucoup... ;-)


Une fois à l'intérieur, on a l'impression d'être en Bretagne tant le décor est typique avec quelques faïences de Quimper et des mosaïques. Je suis surprise de trouver autant de monde alors qu'on est dimanche après-midi...


Le serveur nous apporte la carte. Eric, Laureen et Morgane choisissent une Couple caramel beurre salé et boule de glace à la vanille (oui ici ce ne sont pas des crêpes de froment mais des couples...). Le caramel beurre salé est fait maison, la crêpe est moëlleuse, c'est délicieux.


Et je prends un Couple compote de pommes maison et boule de glace à la vanille. La compote de pommes est tiède, la crêpe est bien dorée et très savoureuse. Hum, je me régale !


Une bonne adresse que cette crêperie Josselin qui mériterait que l'on s'y attarde davantage. Sait-on jamais, peut-être aurons-nous l'occasion d'y revenir...

Ma note


  


Crêperie Josselin
67 Rue du Montparnasse
75014 Paris
Tel : 01 43 20 93 50